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Artisans, pourquoi vous devriez embaucher en 2018 (les aides aux TPE)

Date de publication : jeudi 31 janvier 2019

L’économie se porte de mieux en mieux et peut être que vos carnets de commande se remplissent. Travailler tout seul devient de plus en plus difficile. Trouver des clients, faire des devis, faire les comptes, tout cela prend du temps et vous en laisse de moins en moins pour réaliser les chantiers. C’est le moment ou jamais d’embaucher. Quelles sont les aides qui vous permettraient de franchir le pas ?

Prélude à l’embauche d’un nouveau salarié

Avant de passer au recrutement, vous devez avant tout définir le poste dont vous avez besoin. Voulez-vous une assistante manager, qui vous soulagera des tâches administratives ? Recherchez-vous plutôt un chargé d’affaires, qui vous aidera à trouver de nouveaux clients ? Ou préférez-vous embaucher un apprenti, qui vous assistera sur les chantiers et pourra petit à petit vous suppléer ?
Quand vous aurez défini les compétences dont vous avez besoin, vous pourrez entamer un recrutement, soit en passant une annonce, soit en vous rapprochant de Pôle emploi. De nombreuses aides au recrutement sont en vigueur. Elles dépendent du recrutement que vous voulez opérer.

Les aides au recrutement en alternance

Dans la jungle des aides à l’embauche, pas facile de s’y retrouver. Si vous souhaitez embaucher un apprenti, vous ne devez pas hésiter à contacter l’Agence de services et de paiement pour demander les aides auxquelles vous pouvez prétendre.

Aide à l’embauche d’un apprenti

Les très petites entreprises (TPE) de 10 salariés au plus peuvent prétendre à une aide de 1 100 euros par trimestre, pour le recrutement d’un apprenti, pendant la première année. Cette aide concerne l’embauche d’un apprenti âgé de 16 à 25 ans préparant un bac ou un brevet professionnel ou un CAP. Elle peut être cumulée avec d’autres aides comme la prime à l’apprentissage ou le crédit d’impôt « apprentissage ».

Crédit d’impôt « apprentissage »

Peuvent en bénéficier les entreprises imposées au bénéfice réel, les entreprises innovantes ou celles dont le siège est en zone franche urbaine. Il s’élève à 1 600 euros par apprenti préparant un Bac + 2 et peut même aller jusqu’à 2 200 euros dans certains cas (travailleur handicapé, par exemple).

Contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation concerne également des chômeurs plus éloignés de l’emploi (plus de 25 ans) et des bénéficiaires d’allocations spécifiques ou du RSA. Leur formation est prise en charge par l’OPCA. Ce contrat permet en outre de bénéficier d’une aide forfaitaire pour un salarié de plus de 25 ans et d’une prime de 2 000 euros et d’une exonération de charges pour les salariés de plus de 45 ans.

Auprès de Pôle emploi

Vous pouvez obtenir une aide appelée « préparation opérationnelle à l’emploi », pour former un employé (400 heures maximum) afin qu’il devienne parfaitement opérationnel avant de l’embaucher. Au total, cela peut représenter jusqu’à 3 200 euros, l’heure de formation étant financée par Pôle emploi à hauteur de 5 euros (pour une formation interne) à 8 euros (pour une formation externe). Cette aide peut être complétée par l’OPCA dont vous relevez. L’avantage pour l’entreprise est qu’elle embauche un salarié qui a acquis les compétences nécessaires à l’emploi défini en amont.
L’avantage de ces aides est qu’elles vous permettront de mieux accueillir votre futur salarié au sein de votre entreprise et de le former à votre image.

Sources :
http://travail-emploi.gouv.fr/emplo...
https://www.expert-comptable-tpe.fr...
https://www.alternance.fr/infos-con...